gracedubois

Même si la partie sur les portraits écrits m'a paru assez fumeuse, j'ai beaucoup aimé lorsque l'histoire se recentre sur Rebecca. Même si quelque chose a dû m'échapper, il se dégage de ce livre un charme et une poésie qui laissent rêveur.

Alex-Mot-à-Mots
écrivain

Je retrouve la plume de l'auteur de Soie, que j'avais quelque peu délaissée ces dernières années.

Roman plus long, celui-ci s'interroge sur le processus de la création littéraire.

Si j'ai beaucoup aimé la préparation de l'atelier (choix du décor, de la musique, du mode opératoire), j'ai en revanche été déçue par la fin du roman, bien plate à mon goût.

Le personnage Jasper Gwyn était arrivé à une telle maîtrise de son art, pourtant.

Je me suis donc laissée porter par la narration et l'histoire, toute en pudeur, qui m'ont fait passer une après-midi enchantée.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'ambiance du lieu dans lequel l'auteur Jasper Gwyn écrit ses portraits : décor, son, tout y est.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/12/06/30489996.html

Clara

Dans le journal The Guardian, Jasper Gwyn publie un article où il mentionne une liste de points qu'il ne fera plus et écrire un roman en fait partie. Devenu écrivain assez tard avec trois romans à son actif, il est déterminé même si son agent et ami Tom ne le croit pas. Arrêter d'écrire est une chose mais Mr Gwyn ne peut s'empêcher de tricoter mentalement des scènes, des dialogues. Alors qu'il prend une année sabbatique, deux tableaux présentés dans une galerie lui font prendre conscience de ce qu'il veut. Écrire des portraits non pas en peignant mais en écrivant. Des portraits destinés uniquement aux modèles qui poseront nus où il percera leur identité, où il mettra des mots sur ce qu'ils sont. "Pour ces personnes, il serait un copiste" contre une somme d'argent.