Manon B.
« Un jour, on écoutera enfin toute l’humanité que contiennent les livres. »

Comme elle l’a fait précédemment avec « Renversante » ou encore « Ce qui fait battre nos cœurs », Florence Hinckel apporte, avec son nouveau roman, son lot de questionnements et de remises en question, illustré par une panoplie de personnages, victimes de leurs milieux sociaux, de leurs sexes, de leurs couleurs de peau ou de leurs origines.

Edna, notre héroïne de 17 ans, est l’incarnation de cette adolescente cachée dans ses vêtements trop larges pour discerner son corps et trop passive pour répondre aux brimades de ses camarades et ceux de son beau-père.
Tous la juge trop bête pour lire autre chose que de la sous-littérature et pour participer au club de lecture du lycée.
Par compensation d’une injustice, sa chance d’y prendre part va lui être offerte.
Peu à peu, son menton, ses épaules, son dos, tout son corps se redressent pour faire face à ses harceleurs.
Mais parfois, une colère sourde déstabilise la passivité d’Edna, ce genre de colère qui lui fait perdre tout contrôle.

A l’instar de « Ce qui fait battre nos cœurs », « L’énigme Edna » se passe dans le futur, en 2026 et nous montre les conséquences du Covid-19 et du réchauffement climatique sur la nature comme sur les êtres humains.