Albertine
Pauvre William

Je le précise d'emblée, je suis de celles qui avaient apprécié la lecture de "Maudit karma" du même auteur. Mais là, je dois reconnaître que je n'ai pas adhéré une seconde à cette "farce" grossière.

David Safier met en scène une "Bridget Jones" allemande, rondelette et insatisfaite qui répond au doux prénom de Rosa. Son grand amour, Jan, l'a plaquée et elle voudrait à tout prix le récupérer mais ne sait comment s'y prendre. Heureusement se présente sur son chemin un magicien nommé Prospero (Qui n'a pas compris la fine allusion me relira 10 fois La Tempête ...) qui "l'expédie" dans le passé, histoire qu'elle comprenne, cette cruchette, ce qu'est le véritable amour. Après, reconquérir Jan, dentiste de son état (métier hyper glam) devrait être un jeu d'enfant.

Et devinez quoi ... notre donzelle se retrouve dans le corps de William Shakespeare ! Il y avait matière à un bon roman. L'auteur s'enlise dans une reconstitution historique caricaturale où les moments supposés drôles sont les difficultés de Rosa pour faire ses petits besoins !